Le Ministère de la transition écologique et solidaire a ouvert une consultation publique relative à un projet de décret modifiant la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) du 15 novembre 2018 au 6 décembre 2018.
Par arrêt du 9 novembre 2018, le Conseil d'Etat a précisé les manquements qu'un concurrent évincé de la passation d'un marché public peut utilement soulever dans le cadre d'un recours de type "Tarn-et-Garonne" (cf. CE, 4 avril 214, Département du Tarn-et-Garonne, n°358994).
Le Conseil constitutionnel a été saisi le 5 septembre 2018 par la Cour de cassation d'une question prioritaire de constitutionnalité portant sur la conformité aux droits et libertés que la constitution garantit de l'article L. 3111-1 du code général de la propriété des personnes publiques. Par une décision n°2018-743 QPC du 26 octobre 2018, le Conseil constitutionnel a consacré la constitutionnalité des principes d'inaliénabilité et d'imprescriptibilité du domaine public.
Publié au Journal Officiel du 24 octobre 2018, le décret n° 2018-901 du 22 octobre 2018 modifiant la procédure de sortie du statut de déchet supprime la commission consultative sur la sortie du statut de déchet.
Par un arrêt du 22 octobre 2018, le Conseil d'Etat a précisé d'une part, la procédure d'adoption d'un arrêté de prescriptions complémentaires et, d'autre part, la computation des délais pour installer des passes à poissons sous une centrale hydroélectrique.
Par une décision du 25 octobre 2018, le Conseil constitutionnel valide les dispositions de la loi « pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous » portant sur l'extension de la liste des ustensiles en plastique interdits à compter du 1er janvier 2020.
Ce mercredi 24 octobre, les eurodéputés se sont prononcés sur la proposition de directive relative à la réduction de l'incidence sur l'environnement de certains produits plastiques, présentée par la Commission le 28 mai 2018.
Par arrêt du 15 octobre 2018 (n° 416670), le Conseil d'Etat précise que l'autorité administrative n'a pas qualité pour agir à l'encontre d'une décision qu'elle a elle-même prise, sur injonction du juge administratif.
Par un récent arrêt du 22 août 2018 n°16LY02894, la Cour administrative d'appel de Lyon a confirmé qu'un droit fondé en titre ne se perd que lorsque la force motrice du cours d'eau n'est plus susceptible d'être utilisée par son détenteur du fait, notamment, de la ruine des ouvrages essentiels à l'utilisation de la pente et le volume de ce cours d'eau.
Par arrêt du 12 octobre 2018, n°412104 (mentionné au Recueil), le Conseil d'Etat renforce la sécurité juridique des projets sous recours en faisant prévaloir l'autorité de la chose jugée s'agissant de l'appréciation de l'impact paysager d'un parc éolien.
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