Par arrêt du 25 mai 2018 (n° 417580), le Conseil d'Etat a précisé que des critères relatifs à la politique générale de l'entreprise ne peuvent pas être mis en œuvre pour le choix de l'attributaire du marché, faute de lien avec l'objet du marché ou ses conditions d'exécution.
Une proposition de résolution en application de l'article 34-1 de la Constitution concernant les Certificats d'Economies d'Energie (CEE), n° 1036, a été déposée le 8 juin 2018, par le député Julien Aubert, qui intervient fréquemment sur les questions d'énergie pour le groupe Les Républicains.
Par arrêt n°409227 rendu le 14 juin 2018, le Conseil d'Etat a rejeté le recours contre le décret n° 2017-81 du 26 janvier 2017 relatif à l'autorisation environnementale et jugé que la dispense de permis de construire pour les projets d'installation d'éoliennes terrestres n'est pas contraire au principe de non régression.
Par arrêt du 29 juin 2018 (n° 400677), le Conseil d'Etat a identifié un nouveau débiteur de l'obligation de remise en état du site qui pèse, par principe, sur le dernier exploitant ou son ayant droit. Désormais, par exception, le propriétaire du terrain peut être tenu de remettre en état le site si l'acte d'acquisition du terrain a eu pour effet de le substituer à l'exploitant. Cet arrêt très important impose une vigilance accrue lors de la rédaction des actes nécessaires à l'acquisition d'un terrain ayant accueilli une installation classée pour la protection de l'environnement. Le besoin d'une clause très précise de garantie du passif environnemental est accru.
Au cours des débats en séance publique sur le projet de loi constitutionnelle pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace, les députés viennent de voter en séance publique un amendement n°328 qui prévoit d'insérer la phrase suivante à l'article 1er : "Elle [la France] agit pour la préservation de l'environnement et de la diversité biologique et contre les changements climatiques." Analyse.
Par arrêt n°416664 du 7 juin 2018, le Conseil d'Etat a jugé que le contrat de cession de certificats d'économies d'énergie conclu par un syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères avec une société privée spécialisée est un contrat de droit privé qui relève de la compétence du juge judiciaire.
Par un arrêt du 24 mai 2018, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi d'un bailleur qui sollicitait une dépollution du site par le preneur exploitant d'une ICPE. Un arrêt important en ce qu'il rappelle que les obligations réciproques entre le preneur et le bailleur ne se limitent pas à celles énoncées dans le contrat de bail. Il convient de tenir compte des échanges entre les parties mais aussi des obligations légales et réglementaires qui s'appliquent, notamment en matière de dépollution.
Par arrêt du 11 juillet 2018 (n° 410084), le Conseil d'Etat a précisé les modalités d'extension de l'urbanisme dans les communes littorales et, notamment, le contenu de la condition tenant à ce que les constructions soient réalisées en continuité avec les agglomérations et villages existants.
Les sénateurs ont adopté le 19 juillet dernier, avec l'avis favorable du Gouvernement, l'amendement n°883 proposé par les sénateurs M. Dubois et Mme Létard ainsi que les sénateurs du groupe Centriste. Celui-ci propose de modifier la rédaction de l'article L. 315-2 du code de l'énergie.
Par arrêt du 12 juillet 2018, n°15DA01535, la Cour administrative d'appel de Douai a d'une part, précisé les modalités de régularisation d'un vice affectant la demande initiale conformément aux dispositions de l'article L. 181-18 du code de l'environnement ainsi que d'autre part, exposé les critères en application desquels le juge administratif se prononce sur l'opportunité de suspendre l'exécution de l'autorisation attaquée.
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