Par une décision du 10 juillet 2020, le Conseil d'Etat, après avoir constaté la carence de l'Etat à respecter le droit relatif à la prévention de la pollution de l'air, a enjoint ce dernier à agir dans un délai de six mois, prononcé une astreinte de 10 millions d'euros par semestre de retard et précisé les règles de liquidation de ladite astreinte. C'est au demeurant sur ce dernier point que la décision est la plus novatrice.
Le Conseil d'Etat a récemment enrichi sa jurisprudence relative à la commande publique en apportant d'utiles précisions sur :
- Le point de départ du délai de recours Tarn et Garonne (I.)
- Les moyens invocables à l'appui d'un référé précontractuel et contractuel par un candidat dont l'offre était irrégulière (II.)
- Les modalités de résiliation d'un contrat administratif pour motif d'intérêt général (III.)
Par une décision du 1er juillet 2020, n°423076, mentionnée aux Tables, le Conseil d'Etat a indiqué que la circonstance qu'une opération visant à construire des places de stationnement était une composante d'une opération plus vaste, non soumise à évaluation environnementale, ne la dispensait pas d'un examen au cas par cas.
Par une décision du 10 juillet 2020, n°432944, le Conseil d'Etat a rejeté la requête de l'association France Nature Environnement (FNE) demandant l'annulation du décret n°2019-482 du 21 mai 2019, ayant pour objet de créer une nouvelle catégorie d'aménagements légers pouvant être implantés dans les espaces remarquables ou caractéristiques du patrimoine naturel et culturel du littoral et les milieux nécessaires au maintien des équilibres biologiques.
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