Par avis n° 427729 du 8 avril 2019, le Conseil d'Etat a apporté des précisions concernant le pouvoir d'injonction du juge administratif concernant le champ d'application des dispositions de l'article R. 600-1 du code de l'urbanisme.
Par arrêt du 31 janvier 2020 (n° 416364), le Conseil d'Etat revient sur les modalités de recours à la procédure de modification simplifiée du plan local d'urbanisme (PLU).
Par arrêt du 20 novembre 2018 (CAA Lyon, 20 novembre 2018, n° 18LY00063), la Cour administrative d'appel de Lyon a saisi le Conseil d'Etat d'une demande d'avis concernant la recevabilité de nouveaux moyens développés en appel, alors qu'une ordonnance de cristallisation des moyens a été prise en première instance.
Le cabinet Gossement Avocats, implanté à Paris et Rennes, propose un stage de 3 mois pour la période septembre/décembre 2019.
L'ordonnance n° 2020-427 du 15 avril 2020 portant diverses dispositions en matière de délais pour faire face à l'épidémie de covid-19 a été publiée au journal officiel du 16 avril 2020. Très attendue, notamment par les professionnels de la construction, cette ordonnance n°2020-427 du 15 avril 2020 modifie et interprète l'ordonnance n° 2020-306 du 25 mars 2020 relative à la prorogation des délais échus pendant la période d'urgence sanitaire et à l'adaptation des procédures pendant cette même période
Par une décision du 3 avril 2020, appliquant les dispositions de la loi Littoral, le Conseil d'Etat a considéré que le simple agrandissement d'une habitation existante n'est pas constitutif d'une extension de l'urbanisation au sens de la loi Littoral.
Le Ministère de la Transition écologique et solidaire a ouvert une consultation publique relative à un projet de décret mettant à jour la liste des aménagements légers autorisés dans les espaces remarquables ou caractéristiques du littoral et des milieux nécessaires au maintien des équilibres biologiques, conformément à l'article L. 121-24 du code de l'urbanisme, dans sa rédaction issue de la loi ELAN du 23 novembre 2018.
Par un avis du 25 mai 2018, n°417350, le Conseil d'Etat a rendu une décision importante qui vise à donner plus d'effets aux annulations des refus d'autorisation d'urbanisme.
Par un arrêt rendu le 16 août 2018, le Conseil d'Etat rejette la demande de mise en œuvre de la procédure d'expropriation environnementale prévue à l'article L. 561-1 du code de l'environnement et conséquemment l'indemnisation par l'Etat des propriétaires du Signal, ensemble immobilier exposé à un phénomène d'érosion côtière.
Publié au Journal Officiel du 12 avril 2019, le décret n° 2019-303 du 10 avril 2019 pris pour l'application de l'article L. 600-5-2 du code de l'urbanisme précise l'articulation du nouvel article L. 600-5-2 du code de l'urbanisme avec les articles R. 600-1 et R. 600-5 du même code.
Par arrêt du 25 février 2019 (n° 416610), le Conseil d'Etat juge que la présence d'une erreur substantielle affectant les informations présentes sur le panneau d'affichage relatives aux caractéristiques du projet ne permet pas de faire courir le délai de recours contentieux à l'égard des tiers, dès lors que l'affichage n'est pas complet et régulier.
Par une décision du 19 avril 2019 (n° 2019-777), le Conseil constitutionnel a déclaré l'ancienne rédaction de l'article L. 600-13 du code de l'urbanisme contraire à l'article 16 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, garantissant notamment le droit des personnes intéressées à exercer un recours juridictionnel effectif.
Par une décision n° 416055 du 13 février 2019, le Conseil d'Etat fait une nouvelle application de sa décision Ocréal, s'agissant de l'avifaune ; et confirme que le contrôle par le juge de l'excès de pouvoir de l'application de l'ancien article R. 111-15 du code de l'urbanisme (actuel article R. 111-26) doit se limiter à l'erreur manifeste d'appréciation en matière de décision d'autorisation.
Par arrêt du 15 octobre 2018 (n° 416670), le Conseil d'Etat précise que l'autorité administrative n'a pas qualité pour agir à l'encontre d'une décision qu'elle a elle-même prise, sur injonction du juge administratif.
Par arrêt du 13 mars 2019 (n° 408123), le Conseil d'Etat juge que l'autorité compétente est dans l'obligation de faire procéder d'office à tous travaux nécessaires pour exécuter une décision du juge pénal ordonnant la démolition d'un ouvrage. A défaut, peut être engagée sa responsabilité pour faute en cas de refus illégal ou sa responsabilité sans faute, sur le fondement du principe d'égalité devant les charges publiques.
Par une circulaire du 21 décembre 2018, la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales a donné des éléments d'application de la loi ELAN (loi n°2018-1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique).
En réponse à une question parlementaire n° 03005 de Monsieur Jean-Louis Masson (sénateur de la Moselle), le Ministère de l'intérieur s'est exprimé sur l'utilisation d'images prises par satellite et qui circulent librement sur Internet, dans le cadre de contrôles d'infractions d'urbanisme.
Par un arrêt du 28 novembre 2018, n°419315, le Conseil d'Etat a apprécié l'application des articles L.122-1 et L. 122-2 du code de l'environnement aux termes desquels le juge des référés peut suspendre une décision administrative approuvant un projet de construction lorsque ce dernier n'a pas fait l'objet d'une évaluation environnementale.
Par une décision du 8 février 2019 (n°424146), le Conseil d'Etat a décidé de renvoyer au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité, relative à l'ancienne rédaction de l'article L. 600-13 du code de l'urbanisme.
Dans le cadre de la loi n°2018-727 pour une société de confiance, le législateur a prévu d'expérimenter la procédure contentieuse du rescrit juridictionnel.
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